QUELLE INDEPENDANCE ?
Un 06/07/1975, en direct la radio française qui emmétrait depuis l’assemblée territoriale des Comores, le monde entier a entendu la proclamation unilatérale d’indépendance de l’archipel des Comores prononcé par un sénateur français Ahmed Abdallah Abderemane et ça en présence de l’administrateur supérieur, représentant de la République française, le secrétaire général du conseil de gouvernement.
Les Comores ont dit non à ce qu’ils ont appelé l’humiliation coloniale. Ils veulent prendre leur destiné en main. Une vaste exploitation coloniale à transformer en pays, alors beaucoup de travail attendent les Comoriens. Il faut faire participer tout le monde dans l’effort de construction au lieu de distinguer certains
Mais 37 ans après jour pour jour, les comoriens se demandent quelle indépendance ils ont ? D’abord, ils se demandent si cette proclamation d’indépendance est légale malgré la résolution n° 3385 (XXX) du 12 novembre 1975, des Nation unies le plaçant comme membres en son sein. Quelle est la portée du discours prononcé dans cette assemblée, engageait-il l’archipel ou celui qui l’a prononcé. L’archipel des Comores est l’un des rares pays au monde pour ne pas dire l’unique, à avoir un pays sans frontières pourtant théoriquement ils existent dans les Nations unies mais jamais respectées par la France officielle. (Lire article 2)
Ensuite est-elle source de chamailleries, sinon de déstabilisations ? Depuis cette prise d’indépendance l’archipel enregistre une série de déstabilisations qui mirent le pays à genoux et continu à l’enfoncer davantage dans le chao. Des coups d’Etats à répétition tous avec le même scénario avec le même acteur Bob Denard. Apres cette « indépendance » la France et les Comores, les meilleurs amies du monde, ont signé des accords militaires sensés protéger l’archipel de « toute invasion, mais Bob Denard arrive à contourner la vigilance tout comme les fauteurs de troubles dans l’archipel qui arrivent à entrer à Mayotte clandestinement, non en France et que malheureusement le petit citoyen n’a pas cette chance et la plupart du temps leur embarcation chavire faisant des dizaines de morts et plusieurs portés disparus. Une situation devenue avec le temps une « banalité ». Un Bob Denard même emprisonné mais arrive à préparer l’enlèvement d’un président comorien depuis la France où il est condamné.
Le bilan de 37ans d’indépendance est quasi nul. Les dirigeants ne se sont jamais assignés une quelconque mission mais passe leurs mandants à improviser. Une mission comme par exemple unifie un pays marqué par le régionalisme. L’archipel connait un problème de régionalisme chronique qui gangrène le relèvement du pays. Le comorien se sent de sont ile plutôt que comorien et quand ils se retrouvent pour se parler c’est avec méfiance. Un régionalisme qui a longtemps existé et celui qu’on a toujours pensé qu’il était l’unificateur de l’archipel n’a jamais cherché à résoudre car ça allait l’affaiblir.
Une mission qui donnerait les mêmes opportunités au peuple pour pouvoir vivre ensemble. Ce n’est pas tous les jeunes scolarisés qui arrivent à faire des longues études, alors.il faut leur donner une seconde chance en créant des centres de formations qui leur apprendrait un métier. Un comorien à peine sorti de plusieurs années de domination, qu’est ce qu’il faut faire pour le sortir de ce sentiment d’infériorité qui consiste à croire qu’il est incapable de construire quelque chose de positif. Comment leur faire comprendre que tous les pays sont parti de zéro mais on travaillé dur avec de la rigueur et da la volonté pour réussir, mais ce n’est pas en s’indexant. Tous les pays se sont fait des problèmes mais à un moment de leur vie ils ont su les dépasser et aller vers l’avant. Tous les pays du monde ont connu souffrance et misère mais on su réagir.
Tout le monde ne peut pas travailler à la fonction publique. Les agriculteurs surtout des produits de rentes si leurs produits ne sont pas achètes par les deux principaux négociateurs, alors ils pourrissent dans les magasins à une époque où l’internet fait que le monde devient un quartier. Pour vendre leurs produits, il faut que les négociateurs achètent à des prix normaux c'est-à-dire aux prix qu’eux veulent. Des producteurs qui évoluent chacun dans son coin au lieu de se réunir en coopérative ou monté une ou deux boites qui s’occuperaient de leurs produits depuis la cueillette jusqu’à la commercialisation, pour se donner des forces pour justement pouvoir défendre leurs produits, ce qui créerait des emplois mais surtout qui encouragerait les jeunes à s’invertir dans l’agriculture. Et si ils arrivent à vendre leurs produits, tout l’argent gagné est dilapidé au lieu de l’investir dans un pays où tout ce que le comorien consomme est entièrement importé ; du sel en passant par les allumettes et
Les comoriens consomment à peut prés 200 tonnes de riz par jour tout importé en produit fini, les comoriens importent des oignons, du savon mais importent tout. Mais le jeune comorien avec toutes les qualifications requises, crie misère sur tous les toits du monde parce que l’Etat ne lui a pas donné du travail dans la fonction publique alors devient un raté. Des mallettes remplis d’argent sortent des Comores pour aller acheter tous ces produits et au retour le pays n’a rien à exporter. Un jeune avec des hectares de terrains fertiles qui sont restés à l’abandon parce qu’il n’a pas envie d’aller se salir comme son père vieilli qui n’a rien obtenu. Au lieu de s’investir pour une agriculture qui limiterait cette importation sauvage, il attend l’Etat.
Des dirigeants incapables de construire une structure sur des bases raisonnables. Il existe des institutions financières qui sont là pour financer des microprojets mais leur efficacité reste discutable du fait que la plus part des jeunes qui devraient aller faire des prêts n’ont aucune qualification pour mener à bien un projet. Le point fort et commun de ces dirigeants est de s’approprier la chose publique et le partager avec leurs familles et leurs amis. Le fait que tout le monde veuille travailler dans la fonction publique est exploité par les politiques comoriens qui entretiennent cette dépendance du peuple à l’Etat pour des fins électorales. Et celui qui l’Etat le recrute est un privilège et il a rendez vous aux élections.
Les défis qui attendent l’archipel sont nombreux et pour les relever, il faut faire participer tout le monde. Les Comoriens n’ont pas régler jusqu’à maintenant le problème du manger quotidien, le problème de la santé, le problème de la scolarité. Régulariser une éducation moribonde, une santé à l’agonie, les gens ne mangent pas convenablement. Le bilan des 37 années d’indépendance reste le défilé des chefs d’Etat se chamaillant chacun une gloire. Tous les chefs d’Etat des Comores chacun est père de. Il y a eu le père de l’indépendance, le père de la révolution comorienne, le père de la démocratie, les pères de la réconciliation, Azali et/ou Sambi. Les pays du monde ont compris que l’éducation est le ciment de tout, un début de lutte contre le chômage et sans quoi il n’y a pas de développement possible. Comme il est dit toute règle a une exception et les dirigeants comoriens font justement cette exception en ne pas accordé à l’éducation sa place de priorité des priorités.
Mis à part une éducation inexistante, mais la santé aux Comores est agonisant et inhumain. Dans les hôpitaux, quand tu amènes ton malade quelque soit son état, la première des questions qu’on te pose, tu as amené combien. Tu amènes combien pour payer quoi au moment où la qualité des soins reste à désirer. Avant d’aller à l’hôpital publique, qui reste pour le petit citoyen du fait que la classe moyenne qui n’est pas beaucoup, envoie leurs enfants dans les privés, les familles aisés, les ministres et les présidents eux envoient leurs enfants à l’étranger pour être soignés. Alors le petit citoyen déjà pauvre doit vendre ses avoirs pour envoyer son enfant à l’hôpital et les autres n’ont qu’à bien se tenir pour ne pas tomber malade. Lui aussi contribuable semblerait-il. Le savant comorien est celui qui arrive à envoyé le repas quotidien dans son foyer sinon, le comorien
Mais dans tout ça comme ces « intégristes » qui islamisaient de force les gens, aujourd’hui on parle d’obligation de démocratie. Par démocratie on entend un choix populaire. Et pour qu’il y ai un véritable choix, il faut comprendre ce qu’on choisi. Mais on ne peut pas parler de démocratie dans un pays où les principes de base ne sont pas respectés. Dans un pays à un taux d’analphabètes très élevé, parce que, par l’éducation, c’est pouvoir dissocier les devoirs qui sont exigés par la démocratie qui ces devoirs là sont sanctionnés par les droits. On a toujours soutenu que la démocratie est le pouvoir du peuple, pourtant il arrive que dans l’archipel des Comores le peuple est mis à l’écart ne connaissant pas se qui se passe et ne comprend rien du système. Des politiciens qui ont fait en sorte que le citoyen comorien croit que l’Etat est celui qui tient sa vie, à en juger les délégations des intellectuels qui se rallie à un candidat à la présidentielle pas parce qu’il présente un programme défendable mais pour avoir un poste.
Comme en démocratie, la parole est libérée, les radios privés poussent comme du champignon et les partis politiques prolifèrent sans aune réglementation. Il suffit d’écouter les radios privées quant aux émissions qu’elles proposent pour s’en rendre compte. Pour elle c’est la liberté d’expression, mais vraiment la liberté d’expression. Tout le monde se permet d’aller à la radio pour insulter, des radios qui poussent à la haine communautaire au nom de la démocratie.
Aussi ce qui se passe quant aux partis politiques qui ont compris que la démocratie est le multipartisme un point, un nouveau chapitre. Le politicien évincé du pouvoir ne fait rien d’autre pour montrer l’exemple, mais cherche à retourner au pouvoir par tout les moyens. Ils créent des partis politiques tous les jours rien que pour accéder au pouvoir, pendant qu’il était là et qu’il n’a rien fait que s’enrichir. Démocratie ne veut pas seulement dire multipartisme mais c’est surtout un combat d’idée dans le respect et une bonne gouvernance.
Mais démocratie ne veut pas seulement dire multipartisme mais c’est surtout un combat d’idée dans le respect et une bonne gouvernance. Chercher à sortir ce peuple qui donne le pouvoir dans la précarité, leur donné le minimum de bien être. La démocratie est synonyme de droit de l’homme et portant quand le comorien se lèves les matins, et regarde ses enfants à bas âge qui jouent, heureux qui courent, qui sautent tout joyeux de vivre parce qu’ils ne se soucient de rien parce qu’ils sont innocents, combien ça fait mal de les regarder ainsi et que dehors l’horizon est très noir. Leur avenir est déjà tracé. Ils vont vivre comme ont vécu leurs parents, dans la même misère. Un enfant demande à ses parents quelque chose à manger, le gouter, et qu’ils ne peuvent pas le donner parce qu’ils n’ont rien et à l’instant mais aussi quand il (l’enfant) reviendra de l’école. Un enfant qui vient de l’école, il n’a rien à manger et ses parents leur donne du « pangou » et l’enfant saute de joie parce qu’ils mangent. Combien ça fait mal, combien ça tue. Sinon ces enfants là vont à l’école avec quoi, avec quels moyens se payer les fournitures scolaires, il faut qu’après l’école ils aient de quoi manger, il faut se faire soigner, mais tout ça il faut de l’argent qu’ils n’en n’ont pas et pourtant leurs dirigeants voient leurs maisons poussaient comme des champignons, ils sont extrêmement riches, ils s’achètent des appartements justement en Europe et c’est aussi là-bas que leurs grosses comptes dorment. Des dirigeants qui s’assoient confortablement derrière leurs fauteuil pour voir des enfants travaillaient durement pour pouvoir survivre, parce qu’ils n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Ils courbent durement le dos pour au bout ne rien gagner pendant que d’autre vont à l’école et tout leur est facile, ils ont tout ce qu’ils veulent
Un peuple qui n’a aucune éducation politique mais paradoxalement tout le monde fait de la politique selon lui et celui qui ne va pas dans sa direction et l’ennemi du pays. Les militaires, les médecins, les magistrats et ça en publique. Personne n’accepte assurer sa fonction. La politique étant le seul moyen dans l’archipel pour s’en sortir. Un pays est démocratique parce qu’il donne le peuple le choix de choisir, par le fait que ce peuple comprend et connait ce qu’il choisi sur des bases solides mais aussi les exigences, les droits et les limites.