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MASIWA ya KOMORI

MASIWA ya KOMORI
  • Je suis très simple de caractère alors aimant les choses simples j'aime écrire, discuter et m’éclater. je déteste les jugements et les décisions rapides, la stigmatisation et l'hypocrisie. je suis râleur mais sans rancune, directe dans mes propos.
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MASIWA ya KOMORI
7 juillet 2012

QUELLE INDEPENDANCE ?

Un 06/07/1975, en direct la radio française qui emmétrait depuis l’assemblée territoriale des Comores, le monde entier a entendu la proclamation unilatérale d’indépendance de l’archipel des Comores prononcé par un sénateur français Ahmed Abdallah Abderemane et ça en présence de l’administrateur supérieur, représentant de la République française, le secrétaire général du conseil de gouvernement.

Les Comores ont dit non à ce qu’ils ont appelé l’humiliation coloniale. Ils veulent prendre leur destiné en main. Une vaste exploitation coloniale à transformer en pays, alors beaucoup de travail attendent les Comoriens. Il faut faire participer tout le monde dans l’effort de construction au lieu de distinguer certains

Mais 37 ans après jour pour jour, les comoriens se demandent quelle indépendance ils ont ? D’abord, ils se demandent si cette proclamation d’indépendance est légale malgré la résolution n° 3385 (XXX) du 12 novembre 1975,  des Nation unies le plaçant comme membres en son sein. Quelle est la portée du discours prononcé dans cette assemblée, engageait-il l’archipel ou celui qui l’a prononcé. L’archipel des Comores est l’un des rares pays au monde pour ne pas dire l’unique, à avoir un pays sans frontières pourtant théoriquement ils existent dans les Nations unies mais jamais respectées par la France officielle. (Lire article 2)

Ensuite est-elle source de chamailleries, sinon de déstabilisations ? Depuis cette prise d’indépendance l’archipel enregistre une série de déstabilisations qui mirent le pays à genoux et continu à l’enfoncer davantage dans le chao. Des coups d’Etats à répétition tous avec le même scénario avec le même acteur Bob Denard. Apres cette « indépendance » la France et les Comores, les meilleurs amies du monde, ont signé des accords militaires sensés protéger l’archipel de « toute invasion, mais Bob Denard arrive à contourner la vigilance tout comme les fauteurs de troubles dans l’archipel qui arrivent à entrer à Mayotte clandestinement, non en France et que malheureusement le petit citoyen n’a pas cette chance et la plupart du temps leur embarcation chavire faisant des dizaines de morts et plusieurs portés disparus. Une situation devenue avec le temps une « banalité ». Un Bob Denard même emprisonné mais arrive à préparer l’enlèvement d’un président comorien depuis la France où il est condamné.

Le bilan de 37ans d’indépendance est quasi nul. Les dirigeants ne se sont jamais assignés une quelconque mission mais passe leurs mandants à improviser. Une mission comme par exemple unifie un pays marqué par le régionalisme. L’archipel connait un problème de régionalisme chronique qui gangrène le relèvement du pays. Le comorien se sent de sont ile plutôt que comorien et quand ils se retrouvent pour se parler c’est avec méfiance. Un régionalisme qui a longtemps existé et celui qu’on a toujours pensé qu’il était l’unificateur de l’archipel n’a jamais cherché à résoudre car ça allait l’affaiblir.

Une mission qui donnerait les mêmes opportunités au peuple pour pouvoir vivre ensemble. Ce n’est pas tous les jeunes scolarisés qui arrivent à faire des longues études, alors.il faut leur donner une seconde chance en créant des centres de formations qui leur apprendrait un métier. Un comorien à peine sorti de plusieurs années de domination, qu’est ce qu’il faut faire pour le sortir de ce sentiment d’infériorité qui consiste à croire qu’il est incapable de construire quelque chose de positif. Comment leur faire comprendre que tous les pays sont parti de zéro mais on travaillé dur avec de la rigueur et da la volonté pour réussir, mais ce n’est pas en s’indexant. Tous les pays se sont fait des problèmes mais à un moment de leur vie ils ont su les dépasser et aller vers l’avant. Tous les pays du monde ont connu souffrance et misère mais on su réagir.

Tout le monde ne peut pas travailler à la fonction publique. Les agriculteurs surtout des produits de rentes si leurs produits ne sont pas achètes par les deux principaux négociateurs, alors ils pourrissent dans les magasins à une époque où l’internet fait que le monde devient un quartier. Pour vendre leurs produits, il faut que les négociateurs achètent à des prix normaux c'est-à-dire aux prix qu’eux veulent. Des producteurs qui évoluent chacun dans son coin au lieu de se réunir en coopérative ou monté une ou deux boites qui s’occuperaient de leurs produits depuis la cueillette jusqu’à la commercialisation, pour se donner des forces pour justement pouvoir défendre leurs produits, ce qui créerait des emplois mais surtout qui encouragerait les jeunes à s’invertir dans l’agriculture. Et si ils arrivent à vendre leurs produits, tout l’argent gagné est dilapidé au lieu de l’investir dans un pays où tout ce que le comorien consomme est entièrement importé ; du sel en passant par les allumettes et

Les comoriens consomment à peut prés  200 tonnes de riz par jour tout importé en produit fini, les comoriens importent des oignons, du savon mais importent tout. Mais le jeune comorien avec toutes les qualifications requises, crie misère sur tous les toits du monde parce que l’Etat ne lui a pas donné du travail dans la fonction publique alors devient un raté. Des mallettes remplis d’argent sortent des Comores pour aller acheter tous ces produits et au retour le pays n’a rien à exporter. Un jeune avec des hectares de terrains fertiles qui sont restés à l’abandon parce qu’il n’a pas envie d’aller se salir comme son père vieilli qui n’a rien obtenu. Au lieu de s’investir pour une agriculture qui limiterait cette importation sauvage, il attend l’Etat.

Des dirigeants incapables de construire une structure sur des bases raisonnables.  Il existe des institutions financières qui sont là pour financer des microprojets mais leur efficacité reste discutable du fait que la plus part des jeunes qui devraient aller faire des prêts n’ont aucune qualification pour mener à bien un projet. Le point fort et commun de ces dirigeants est de s’approprier la chose publique et le partager avec leurs familles et leurs amis. Le fait que tout le monde veuille travailler dans la fonction publique est exploité par les politiques comoriens qui entretiennent cette dépendance du peuple à l’Etat pour des fins électorales. Et celui qui l’Etat le recrute est un privilège et il a rendez vous aux élections.

Les défis qui attendent l’archipel sont nombreux et pour les relever, il faut faire participer tout le monde. Les Comoriens n’ont pas régler jusqu’à maintenant le problème du manger quotidien, le problème de la santé, le problème de la scolarité. Régulariser une éducation moribonde, une santé à l’agonie, les gens ne mangent pas convenablement. Le bilan des 37 années d’indépendance reste le défilé des chefs d’Etat se chamaillant chacun une gloire. Tous les chefs d’Etat des Comores chacun est père de. Il y a eu le père de l’indépendance, le père de la révolution comorienne, le père de la démocratie, les pères de la réconciliation, Azali et/ou Sambi. Les pays du monde ont compris que l’éducation est le ciment de tout,  un début de lutte contre le chômage et sans quoi il n’y a pas de développement possible. Comme il est dit toute règle a une exception et les dirigeants comoriens font justement cette exception en ne pas accordé à l’éducation sa place de priorité des priorités.

Mis à part une éducation inexistante, mais la santé aux Comores est agonisant et inhumain. Dans les hôpitaux, quand tu amènes ton malade quelque soit son état, la première des questions qu’on te pose, tu as amené combien. Tu amènes combien pour payer quoi au moment où la qualité des soins reste à désirer. Avant d’aller à l’hôpital publique, qui reste pour le petit citoyen du fait que la classe moyenne qui n’est pas beaucoup, envoie leurs enfants dans les privés, les familles aisés, les ministres et les présidents eux envoient leurs enfants à l’étranger pour être soignés.  Alors le petit citoyen déjà pauvre doit vendre ses avoirs pour envoyer son enfant à l’hôpital et les autres n’ont qu’à bien se tenir pour ne pas tomber malade. Lui aussi contribuable semblerait-il. Le savant comorien est celui qui arrive à envoyé le repas quotidien dans son foyer sinon, le comorien

Mais dans tout ça comme ces « intégristes » qui islamisaient de force les gens, aujourd’hui on parle d’obligation de démocratie. Par démocratie on entend un choix populaire. Et pour qu’il y ai un véritable choix, il faut comprendre ce qu’on choisi. Mais on ne peut pas parler de démocratie dans un pays où les principes de base ne sont pas respectés. Dans un pays à un taux d’analphabètes très élevé, parce que, par l’éducation, c’est pouvoir dissocier les devoirs qui sont exigés par la démocratie qui ces devoirs là sont sanctionnés par les droits. On a toujours soutenu que la démocratie est le pouvoir du peuple, pourtant il arrive que dans l’archipel des Comores le peuple est mis à l’écart ne connaissant pas se qui se passe et ne comprend rien du système. Des politiciens qui ont fait en sorte que le citoyen comorien croit que l’Etat est celui qui tient sa vie, à en juger les délégations des intellectuels qui se rallie à un candidat à la présidentielle pas parce qu’il présente un programme défendable mais pour avoir un poste.

Comme en démocratie, la parole est libérée, les radios privés poussent comme du champignon et les partis politiques prolifèrent sans aune réglementation. Il suffit d’écouter les radios privées quant aux émissions qu’elles proposent pour s’en rendre compte. Pour elle c’est la liberté d’expression, mais vraiment la liberté d’expression. Tout le monde se permet d’aller à la radio pour insulter, des radios qui poussent à la haine communautaire au nom de la démocratie.

Aussi ce qui se passe quant aux partis politiques qui ont compris que la démocratie est le multipartisme un point, un nouveau chapitre. Le politicien évincé du pouvoir ne fait rien d’autre pour montrer l’exemple, mais cherche à retourner au pouvoir par tout les moyens. Ils créent des partis politiques tous les jours rien que pour accéder au pouvoir, pendant qu’il était là et qu’il n’a rien fait que s’enrichir. Démocratie ne veut pas seulement dire multipartisme mais c’est surtout un combat d’idée dans le respect et une bonne gouvernance.

Mais démocratie ne veut pas seulement dire multipartisme mais c’est surtout un combat d’idée dans le respect et une bonne gouvernance. Chercher à sortir ce peuple qui donne le pouvoir dans la précarité, leur donné le minimum de bien être. La démocratie est synonyme de droit de l’homme et portant quand le comorien se  lèves les matins, et regarde ses enfants à bas âge qui jouent, heureux qui courent, qui sautent tout joyeux de vivre parce qu’ils ne se soucient de rien parce qu’ils sont innocents, combien ça fait mal de les regarder ainsi et que dehors l’horizon est très noir. Leur avenir est déjà tracé. Ils vont vivre comme ont vécu leurs parents, dans la même misère. Un enfant demande à ses parents quelque chose à manger, le gouter, et qu’ils ne peuvent pas le donner parce qu’ils n’ont rien et à l’instant mais aussi quand il (l’enfant) reviendra de l’école. Un enfant qui vient de l’école, il n’a rien à manger et ses parents leur donne du « pangou » et l’enfant saute de joie parce qu’ils mangent. Combien ça fait mal, combien ça tue. Sinon ces enfants là vont à l’école avec quoi, avec quels moyens se payer les fournitures scolaires, il faut qu’après l’école ils aient de quoi manger, il faut se faire soigner, mais tout ça il faut de l’argent qu’ils n’en n’ont pas et pourtant leurs dirigeants voient leurs maisons poussaient comme des champignons, ils sont extrêmement riches, ils s’achètent des appartements justement en Europe et c’est aussi là-bas que leurs grosses comptes dorment. Des dirigeants qui s’assoient confortablement derrière leurs fauteuil pour voir des enfants travaillaient durement pour pouvoir survivre, parce qu’ils n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Ils courbent durement le dos pour au bout ne rien gagner pendant que d’autre vont à l’école et tout leur est facile, ils ont tout ce qu’ils veulent

Un peuple qui n’a aucune éducation politique mais paradoxalement tout le monde fait de la politique selon lui et celui qui ne va pas dans sa direction et l’ennemi du pays. Les militaires, les médecins, les magistrats et ça en publique. Personne n’accepte assurer sa fonction. La politique étant le seul moyen dans l’archipel pour s’en sortir. Un pays est démocratique parce qu’il donne le peuple le choix de choisir, par le fait que ce peuple comprend et connait ce qu’il choisi sur des bases solides mais aussi les exigences, les droits et les limites.masiwa_mane

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1 juillet 2012

Est-ce que François Hollande est le président de Mayotte puis qu’ils ont voté pour Nicolas Sarkozy ?

  L’article 1 point 2 des objectifs des Nations unies, donne aux peuples le droit de décider de leur sort. C’est ce qu’a fait Monsieur Nicolas Sarkozy au peuple de Mayotte. Une promesse est une dette et Sarkozy avait promis au mahorais de faire de leur ile un département français et il l’a fait à l’issu d’une consultation faite à Mayotte le 29/03/2009. La volonté d’un peuple s’est exprimée et alors ses devoirs doivent leur être accordés. La France étant dans l’union européenne, il est tout à fait légitime que Mayotte soit une région ultrapériphérique de l’Europe.

Oui il a bien eu un « referendum » à Mayotte. C'est-à-dire une consultation populaire qu’un Etat organise pour demander à son peuple de trancher sur une décision donnée que l’Etat doit prendre. Ce referendum doit avoir des limites géo-souveraines limitées par les Nations unies. Un referendum fait ni en France ni aux Comores, mais au milieu de nulle part.

Plus haut, nous avons parlé de droit de peuple, mais quel peuple, ce peuple est défini sur quel critère. Nous avons compris qu’un peuple est … comme les Corses, les Réunionnais, les Marseillais, les Parisiens, sont le même peuple français reconnu internationalement parlant par les Nations unies. mais ici on parles des comores au pluriel et alors chaque est comores donc un autre peuple. ils est donc normal de demander l'avis de chaque peuple. et tout Etat peut aller sur ce bout de monde n'appartenant à aucune souverèneté organiser un reférendum. la Corse La Reunion c'est la France mais jamais les Frances, c'est toujours au singulier.

Or Mayotte aux Nations unies est comorienne depuis le 06/07/1975 date de l’indépendance des Comores devenues membre des Nations unies le 12/11/1975. Parler de volonté populaire, l’archipel des Comores se demande pourquoi ce même Nicolas Sarkozy refuse l’adhésion de la Turquie  dans l’Union européenne du moment où la Turquie exprime la volonté, une Turquie qui partage les mêmes frontières que la Grece. Il n’est un secret pour  personne ce qui se passe en Corse avec ses mouvements indépendantistes, on leur a jamais demandé leur avis par soucis d’une République solide, unie et indivisible.

On veut faire croire aux comoriens que la France est resté à Mayotte parce que Mayotte l’a voulu, et à coté nous nous souvenons de l’émission de Madame Arlette Chabot « à vous de juger » du 04/07/2009 quand elle pose la question à Monsieur Bertrand sur la Turquie en montrant la carte, une Turquie qui partage les mêmes frontières avecla Bulagarie, celui-ci refuse  catégoriquement, la Turquie n’est pas européenne, elle appartient à l’Asie mineur et est musulmane. Mais Mayotte dans l’océan Indien, musulmane et appartenant à l’archipel des Comores échappe à cette règle. Mai cette Turquie de l’Asie mineure et musulmane membre de l’OTAN qui veut intégrer l’Union européenne quand Monsieur Sarkozy refuse n’y a-t-il pas une volonté turque ?

Les comoriens se souviennent encore de ses déclarations et de ces faits contradictoires qui ont marqués leur mémoires. En pleine discussions entre la France et l’archipel des Comores sur l’accession à l’indépendance des Comores, Monsieur Mesmer ministre de l’outre mer annonce un referendum d’autodétermination aux Comores sans Mayotte le 31/01/1972 au moment où une loi du 17/04/1952, loi 52.412 dans son article 2 et 3 précisant que l’archipel des Comores forme une seule circonscription.

C’est sous le président Valery Giscard d’Estaing que la décision de couper Mayotte de ses iles sœurs a été prise mais tout de même il déclare le 24/10/1974 que « nous n’avons pas à briser  l’unité de ce qui a toujours était l’archipel des Comores. » et un referendum d’autodétermination est organisé dans l’archipel le 22/12/1974 qui a vu une large victoire du oui mais le gouvernement français annule les résultats le 03/07/1975, une attitude qui irrite la partie comorienne, qui par la voix du sénateur français Ahmed Abdallah dans l’assemblée territoriale, relais de l’Assemblée nationale française dans les départements et territoires d’outre mer et en directe de la Radio française qui émettait particulièrement ce jour du 06/07/1975 depuis cette assemblée, de proclamer unilatéralement l’indépendance de l’archipel sans la coopération avec la France.

Est-ce que cette proclamation est-elle légale ? En tout cas les Nations unies l’ont reconnu le 12/11/1975. Une indépendance marquée par des instabilités politiques. Jacques martin a écrit «  les Comores entre pirates … » n’avait-il pas raison ? Des esprits biens éclairés pensent qu’  « exceptionnellement dans l’histoire de l’humanité » n’ont jamais été ensemble c’est la France qui les a uni. Ils ont raison parce que dés qu’elle est partie ses instabilités ont bel et bien repris. Seulement quelques jours après le départ de la France un premier coup d’Etat qui va ouvrir la vois à une série de coup d’Etat qui va mettre à genoux le pays.

L’archipel va connaitre des mic mac un peu partout surtout à Mayotte.  Il est connu de tous de ces milices appelé SORODA, soutenus par l’action française, qui ont été créé sur Mayotte composé de jeunes et d’ex militaire pour que les pros-indépendantiste, les « serrez-la main » n’arrivent pas à communiquer entre eux d’un village à un autre comme ça on étouffait dans l’œuf l’idée d’indépendance. Des affrontements entre ces milices et les serrez la main qui ont fait un mort quatre blessés à Accua le 19/02/1973. Au milieu de tout ça le gouvernement français le 09/07/1975 précise qu’il tiendra compte de la volonté SEPARATISTE des mahorais. Et quand les Nations unies interviennent pour stopper les faits de la France dans ce bout du monde le 06/02/1976, celle-ci manifeste son refus en usant de son droit de veto à une résolution du conseil de sécurité des Nations unies lui interdisant d’organiser une autre consultation. Une résolution approuvée par 12 votes favorables sur 15. Et le 08/02/1976 la France organise un referendum d’autodétermination à Mayotte.

Monsieur Jaques Chirac alors premier ministre de la République française  n’avait pas l’intension de « figer la situation de Mayotte en faisant de l’ile un département français » le 11/12/1987.  Lors de son visite aux Comores en 1990, Monsieur François Mitterrand président de la République française déclare que : « La loi séparant Mayotte des Comores est une loi injuste. » le 28/02/2000 où  Michel Rocard  à Washington dit que : « Au regard du droit international, l’administration de Mayotte par la France est illégale ».

Pendant ce temps, les comoriens assistent leurs morts, non leurs "clandestins" dans le bras de mer de 70km séparant Anjouan et Mayotte loin de tout regard international. Il est à saluer les efforts que fait la communauté internationale luttant pour l’environnement et de protéger les espèces en voie de disparition, comme il est à plaindre ici le responsable du Louvre d’avoir accepté la rétrocession des œuvres d’art à l’Egypte pourtant un acquis. Aussi bannir ceux en France qui luttent contre les biens mal acquis des dirigeants africains.

Le discours de Monsieur Sarkozy  allait-il faire la différence de ses prédécesseurs lors qu’il dit "  chasser les vieux démons, de créer les conditions de relations adultes, responsables et décomplexées afin de s’épanouir en pleine lumière sous le regard de tous » ou «  les émissaires officieux qui ont fait tant de mal par le passé …"   et encore que le 09/11/2009  à Berlin à la célébration des vingt ans de la chute du mur de la honte, le mur de Berlin, quand il a dit « d’autres murs divisent d’autres peuples, d’autres territoires… », un discours plein d’espoir qui a été fortifié par un « … il y a une ligne rouge que je ne franchirais pas, et c’est l’indépendance … » lors de sa sortie à Mayotte. Le visa Balladur introduit le…2005 n’a rien à voir d’un mur séparant les Comores ? Du moins depuis son admission dans cette communauté internationale résolution 3385. Le Conseil de Sécurité, spécialement avec la résolution n° 376 du 17 octobre 1975, et l’Assemblée générale, avec ses résolutions n° 3385 (XXX) du 12 novembre 1975, n° 31/4 du 21 octobre 1976, n° 49/18 du 28 novembre 1994 et n° 49/151 du 23 décembre 1994.

 Comment un petit pays comme les Comores peut défendre son indépendance et son peuple devant un discours comme « la France a hérité de la bombe atomique pour défendre son indépendance et son peuple ? Les espoirs comoriens sont fondés sur cette communauté internationale que la France membre défend et protège.

 

22 juin 2012

LE RIDICULE NE TUE PAS Les comoriens comptent les

LE RIDICULE NE TUE PAS

Les comoriens comptent les années qui passent, se lèvent les matins pour attendre les soirs pour aller se coucher, et ainsi se résume la vie du comorien. Et pourtant, comme tous les peuples du monde, élisent des dirigeants, payent des impôts pour que ces dirigeants là leur organisent la vie mais rien n’est fait.

Les Comores regardent l’évolution du monde comme un rêve jamais réalisable et entendent des termes qui à leur sens sont vides de sens comme quand le monde parle du troisième millénaire. Un troisième millénaire marqué par un évolution des mentalités marquée par la nouvelle technologie qui fait que le monde devient tout petit par l’internet, le téléphone portable, la télévision et j’en passe.

C’est une fiction quand les comoriens regardent la télévision et entendent des politiques parler de développement de leurs pays, parle de vouloir lutter contre le chômage des jeunes quand dans leur propre pays l’éducation est moribonde, la santé est malade, est le savant comorien celui qui arrive à envoyer le kilo de riz et le demi-kilo de poisson dans sa famille.

Mais tout ça, les comoriens ont des responsables avec tous les avantages que doit avoir un responsable. Les comoriens sont le peuple à devoirs mais jamais de droit. Le comorien pour avoir l’électricité chez lui, par exemple, il doit s’acheter le disjoncteur, le câble et tout ce qui va avec ; la société elle envoie seulement la personne pour le branchement. Mais là où le bas blesse, c’est quand le comorien déjà appauvrit fait tous dépenses pour être dans le noir sans préavis et pire il ne sait pas si le courant va revenir ou pas. Et pourtant tous les 25 du mois il doit aller payer ses factures sous peine de voir « le courant » coupé, et pour le remettre il doit payer ses arriérées et une pénalité qui est automatique et s’il fait un retard de payement il a encore une autre pénalité à payer. A cote de tout cela, parce qu’il paye pour être dans le noir il doit acheter des bougies pour éclairer sa maison en priant dieu que le courant revienne, et quand la société décide d’envoyer le courant sans aucun avertissement, et que un appareil grille, c’est un problème pour le propriétaire car la société ne rembourse rien.

Dans ce bout du monde perdu, le peuple paye pourquoi ? Peut être la conscience va venir un jour avec dans ses bagages la maturité. En entendant les responsables des sociétés à services se promènent avec leurs cravates dans des grosses voitures avec un orgueil tel sous un silence coupable de la population parce que terrifiée.

« Qui est cet ‘imbécile’ qui a dit que le ridicule ne tue pas ?

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